top of page

MA DÉMARCHE

Quand j'ai créée cette section, j'ai d'abord pensé vous proposer  un texte bien choisi, avec les arguments pertinents pour vous inciter à venir vivre avec moi une expérience boudoir. Quelques mots clés, de l’émotion, de la bienveillance, un temps de lecture assez court et un style légèrement dramatique aurait fait un discours marketing surement très efficace.

Mais au final, pour comprendre ma démarche, je n'ai pas trouvé mieux et plus sincère que les mots de femmes ayant osé franchir le pas. 

Je vous propose ainsi de découvrir quelques témoignages tous plus beaux les uns que les autres.

portrait du photographe

Témoignage de Galadriel

J'ai toujours eu un rapport au corps très conflictuel, voire pathologique. Je suis un pur produit de cette société où une femme est toujours trop ceci ou pas assez cela. J'ai grandi avec l'idée que si tu n'as pas des gros seins tu n'es pas une femme, si tu as du ventre c'est que tu es négligée, il n'y a pas de pire humiliation que d'avoir de la cellulite, trop habillée tu es coincée, trop dénudée tu es une allumeuse, etc… Chacun intègre ces idées de manière différente selon ses propres sensibilités, mais la pression sur le corps des femmes est énorme, et il est souvent difficile d’avoir un regard sain et bienveillant sur nous-même, et par peur du jugement des autres, nous devenons notre juge le plus cruel.
J'ai toujours aimé les nus féminins, je passais mon temps à en dessiner quand j'étais ado, j'ai une passion pour la lingerie, et j'ai toujours admiré les gens qui savaient en faire de belles photos émotives. Je pense que j'ai toujours rêvé de faire ce genre de shoots, et que je ne l'ai jamais assumé par peur d’être ridicule parce que « je n’ai pas le physique pour ça », de passer pour une arrogante, une salope, etc...
Je me suis lancée suite à une rupture douloureuse, après laquelle j’avais profondément besoin de me rassurer sur mon physique, d’envoyer bouler les injonctions sociales et mes croyances limitantes, et de m’offrir un moment positif et bienveillant rien qu’à moi. Une relation de confiance humaine et artistique avec le photographe est indispensable, mais une fois qu’elle est établie, il y a une liberté incroyable à être nue ou en lingerie dans un contexte non sexualisé, alors que la société sexualise tout tout le temps, en particulier ce qui n'a pas lieu de l'être. On est juste là pour créer quelque chose de beau, sans pression, sans jugement.

On cède au photographe la responsabilité de notre image, et progressivement on lâche prise, on se focalise de moins en moins sur nos complexes, et on s’autorise à s’aimer et à s’amuser. Je crois que c'était la première fois de ma vie que j'arrivais à lâcher la pression négative que j'impose à mon corps continuellement, c’était comme enlever pendant quelques heures un sac à dos trop lourd…
On le lit souvent, mais c’est tout à fait comme ça que j’ai vécu cette expérience : un shooting boudoir c’est une vraie démarche de reconquête de soi, d'auto-bienveillance, un pied de nez aux injonctions sociales, c'est une bulle hors du temps où tu as le droit de te dire "je suis fucking hot !!!" (par exemple...) sans avoir peur de te faire juger par les autres. Et putain que c'est bon l'égotrip quand tu es une femme dans une société qui décide toujours tout à ta place 

Et puis viennent les photos, où tu te rends compte que tout est une histoire de pose, d’éclairage, d’angle, bref, de technique et de talent du photographe… et qu’on est toutes aussi belles les unes que les autres ! Ces filles qui nous complexent tant sont probablement aussi complexées par quelque chose, et luttent probablement contre ça comme nous (ou pas ! et tant mieux !). Et il n’y a pas de meilleur moyen de contredire notre regard négatif sur nous-même que d’avoir sous les yeux notre image vue par quelqu’un qui sait la mettre artistiquement en valeur…

boudoir Lyon
Abandon de soi, mise en valeur, acceptation de soi, célébration de soi , féminité sensualité

Témoignage de Marie

UNE CICATRICE DE PLUS

« T’es grosse », « t’es moche », « fille à barbe », « autruche », « guenon », « grande asperge »…. En voilà de charmants adjectifs pour décrire quelqu’un me direz vous…

Tous les jours, ces mêmes mots, ces mêmes phrases, dans la cour de récré, dans la rue, les transports, par messages, jusque chez moi. Jusque devant mon miroir.

« Ils ont peut-être raison après tout… ». On hésite, on se regarde, on s’examine dans les moindres recoins, on hésite encore.

On commence à peine notre vie, et on ne l’aime déjà pas.

On grandit, on essaie de se construire et d’apprendre à connaître notre corps. Mais rien à faire. Tous les mots entendus sont déjà gravés. Notre corps est déjà rempli de cicatrices. 

On essaie de faire un pas en avant : on va voir un médecin, puis deux, puis trois, puis on accepte la sentence : « Vous savez, il y a tellement pire, acceptez-vous ! Vous n’êtes pas à plaindre ». Une cicatrice en plus sur moi.

C’est tout de même drôle cette mentalité… On doit se taire parce qu’il y a pire dans le monde. Comme si on était renfermé sur nous et qu’on ne voyait pas le malheur des autres.

Il y a toujours pire, oui. Mais il y a toujours mieux. À défaut d’accepter mon corps, j’ai accepté cette philosophie.

Puis un jour, lors d’un rendez-vous médical, ma vie change.

« Hormis votre dentition, vous n’avez jamais été complexée par votre visage ? » 

Je n’acceptai déjà pas mon corps, ce jour la, sans le savoir, j’allais également rejeté mon faciès et entamer un long cauchemar. Une cicatrice en plus sur mon corps.

« Vous avez certes de l’orthodontie à faire, mais si vous souhaitez vivre au-delà de 30 ans, il va falloir accepter la chirurgie maxillo-faciale-reconstructrice ».

Je venais pour un traitement orthodontique, je repars avec des discours de chirurgiens, internes, externes, infirmières, anesthésistes, dentistes et orthodontistes.

Je n’avais jamais rien remarqué sur mon visage. On s’amusait à dénigrer mon corps, en détails, mais on ne touchait que rarement mon visage.

La phrase ultime avait été prononcée «  si vous souhaitez vivre, il faut opérer ». Une cicatrice supplémentaire.

À partir de ce jour, un lourd traitement pré-opératoire a été mis en place.

Puis vient le jour J. Le jour ou tout bascule : le 12 juin 2014.

7h d’opération, 1 semaine d’hospitalisation, des tuyaux, des fils, des seringues branchés sur mon corps… Et 4 fractures, 8 plaques et 32 vis dans le bas du visage.

Un oedème, un gonflement hors norme… 

La destruction avait commencé. Une cicatrice de plus.

Je ne m’acceptais plus. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans les mois qui ont suivi cette opération. Je souffrais le martyre, j’étais nourrie à la seringue, je perdais du poids à vue d'oeil. Je bannissais tous les miroirs.

La première sortie en ville, tous les regards se sont braqués sur moi, à me dévisager. 

Au par avant je haïssais mon corps, désormais, je haïssais mon identité.

Les médecins ont passés beaucoup de temps à me répéter « Tu es tellement plus jolie et esthétique aujourd'hui qu’avant, c’est étrange que tu ne t’aimes pas. Tu es tellement mieux maintenant ».

Une cicatrice en plus sur mon corps. 

Avant j’étais un monstre aux yeux des autres.

Je suis obligé de m’y faire, d’apprendre à vivre avec cette nouvelle identité.

Les jours, les mois, les années passent. Les cicatrices restent.

Sur les réseaux on ne voit que de jolies photos avec de jolis modèles, sensuelles, à la peau parfaite, au physique parfait et au visage parfait.  Tout qui donne envie. Et qui réveille mes cicatrices.

Puis un jour, une de mes amies me dit : « Tiens, demain j’ai rendez-vous avec un photographe ! Je vais avoir des photos de moi au top ! ». 

En effet, elles étaient au top. Une cicatrice de plus.

La semaine d’après, une autre amie tente à son tour l’expérience. Une cicatrice de plus.

Puis un jour, je me suis dit « Et pourquoi pas moi ? On parle bien de la musicothérapie, pourquoi pas la photothérapie ? ». Je ne m’accepte pas, je hais mon corps… Je n’ai donc rien à perdre.

J’ai attendu et je me suis mise aux recherches. Je voulais un « bon photographe ».           Un dont le travail me fasse raviver les cicatrices et rêver en même temps.

Je vois pleins de styles différents. Je commence à me poser des questions « Mais si je ne suis pas assez jolie pour être prise en photo ? Il va peut être refuser car je n’ai pas le physique pour. » J’hésite. Je recule. J’arrête.

Puis, je me rappelle qu’il y a un photographe que je suivais depuis quelques années. 

Il avait une chouette personnalité et je me suis dit « s’il est aussi drôle en vrai, ca ne peut que bien se passer. » J’y retourne.

Je lui ai envoyé un message, et il m’a répondu de suite.

Il s’est intéressé à moi, à mon histoire, à ma démarche. Il a été touché et, contrairement à ce que je craignais, il ne m’a pas jugée. Il ne m’a même posé aucune question sur mon vécu, il s’est juste contenté de parler du travail, du déroulement de la séance.

Quelques jours plus tard, après plusieurs échanges, une date est fixée.

J’ai peur. Je recommence à hésiter. Je me regarde dans le miroir et je me dis «  Mais pourquoi il a accepté ? Il a peut être mal vu mon profil.. » Je touche mon ventre, je pince mes cuisses, je regarde mes poils, j’examine mon visage…. Une cicatrice de plus.

Le jour J est arrivé. Dès la première minute, toutes mes angoisses ont disparues. Je n’ai de souvenir de cette séance, que des rires, de la joie et du naturel. La séance a duré 2h30 et dès le lendemain j’ai déjà aperçu des photos.

Ma vie a commencé à changer.

Je me suis trouvée jolie. Je n’en reviens pas de dire ces mots. Je n’en reviens pas de ME dire ces mots. « Je suis jolie. Putain. »

J’ai ensuite pleuré. Beaucoup. Mais pour la première fois, c’était des larmes de joie. J’étais heureuse et tellement soulagée de voir ce si beau résultat.

Je sais que mes cicatrices sont encore là, mais je sais aussi que je peux accepter leur présence.

Les mois passent… Je m’intéresse doucement à la photographie. 

Puis un jour : « Si ça a marché pour mon visage, ça peut peut-être le faire avec mon corps ? »

La révélation était arrivée. Je me suis empressée de contacter un autre photographe.

Je me suis posée moins de questions pour entamer cette nouvelle démarche étrangement. Mais j’ai de nouveau raconté mon histoire, le but de ma démarche.

Une fois encore, on ne m’a pas jugée. Je n’en revenais pas. Autant de bienveillance… Je n’avais pas l’habitude.

Une date a été rapidement fixée. 

Et la panique a fait son grand retour. On regarde, encore et encore, tout le travail de ce photographe, toutes ces modèles plus magnifiques les unes que les autres… Et les questions, les doutes et le miroir viennent s’opposer à cette envie de s’aimer. Une cicatrice de plus.

On se redit « Allez, tu n’as rien à perdre… Ça a déjà fonctionné, essaie ! » 

Le jour J arrive. On me propose un petit thé, et de suite que de rires… J’aime rire. C’est si beau comme partage un sourire. 

On me conseille avec tant de bienveillance, puis tout est de suite naturel. On s’oublie, on s’évapore. Puis on enlève un vêtement en se cachant immédiatement avec ses bras, en se tortillant, se repliant sur soi-même. Je me rappelle que j’ai du ventre, des cuisses, des poils, un visage douloureux…. Une cicatrice de plus. 

Le photographe me fait de suite une petite blague et je me détends de nouveau. 

Je m’aperçois que c’est plus simple que prévu, on regarde davantage la lumière, les angles, les sous-vêtements et les poses que mon corps en lui-même. Il n’y a aucun jugement, seulement une atmosphère bienveillante. 

Je n’ai pas le temps de repenser à tous mes défauts, que je me retrouve nue sous l’objectif. Nue. Complètement. Face à moi-même. Je réalise que je suis la seule à pouvoir changer les choses : accepter le fait que ce moment était venu et que je suis la seule à m’interroger et examiner mon corps, ou passer le reste de la séance à pleurer sur mon sort et à me créer des cicatrices.

Le choix a été vite fait. J’ai accepté que je pouvais poser nue devant un objectif. En toute simplicité.

Les 3h de séance sont passées si vite ! Je suis reconnaissante. C’est tellement plus qu’une séance photo. C’est un vrai moment de partage et un moment d’amour. On apprend à s’aimer et à se mettre en valeur. 

Quelques jours plus tard, j’ai reçu un message très gentil, accompagné des photos.

J’ai pleuré. Encore. Je n’en revenais pas. J’ai d’abord zoomé, puis retéléchargé les photos pour être sure qu’il n’y ait pas d’erreurs. 

C’était bien moi. Je me suis non seulement trouvée belle, mais également sexy. Je me suis sentie femme. Je me suis sentie moi.

Quel incroyable moment… 

Depuis, j’ai créé un « compte photo ». Je continue à faire des séances et à partager de beaux moments.

 J’apprends à me connaître, à m’aimer et à tenter de nouveaux styles.

Je me redécouvre. Je suis toujours complexée, mais quelle belle thérapie qu’est le monde de la photo.

J’accepte mieux les miroirs, la balance et le regard des autres. Néanmoins, la route est encore longue sur le chemin de l’acceptation. Il y a des jours avec et des jours sans. 

Mais enfin, aujourd’hui, j’ai une cicatrice en moins.

Témoignage de Lou

Cher corps,

Je t’ai longuement détesté. J’ai souvent cherché sur toi les petits défauts. Sur toi, sur moi. Je t’ai privé de nourriture, longtemps. Trop longtemps. Notre relation est devenue encore plus conflictuelle. Toi, chose cubique, pleine d’épines, à qui je souhaitais le plus grand mal.

Toi, chose cubique, pleine d’épines, malgré ça, tu es là. Depuis le début, jusqu’à la fin, mon allié le plus fidèle. J’ai redécouvert sur toi, sur moi, des courbes, des formes, de la douceur. Tu as perdu tes épines, il me fallait l’accepter, pour ne plus sombrer.

La photographie boudoir est apparue dans nos vie et j’ai enfin accepter ta métamorphose. Notre évolution. Chaque shooting ; une victoire. Chaque image ; un pas vers la réconciliation. Je t’ai découvert d’un autre oeil. Il s’agissait de te découvrir sous d’autres angles, d’autres postures, d’autres critiques. Je découvrais ta beauté.

Je ne cherche plus aujourd’hui des détails à haïr, mais des éléments dont je suis fière, dont j’aime un peu plus chaque jour, et dont chaque photographe, à sa manière, va mettre en avant et les sublimer. Les différentes séances m’ont fait aimer la subtilité de tes gestes, ta sensibilité et ta féminité, la douceur de tes courbes.

Cher corps, je tiens aujourd’hui à m’excuser pour tout ce mal causé. Tu es là avec moi pour rigoler, danser, toucher, sentir, goûter, embrasser, caresser, respirer, poser. Tu es là, avec moi. Chaque photographie me permet d’aimer ce pour quoi je te détestais. Chaque photographe me permet de comprendre à quel point tu es à moi. Moi qui t’ai toujours mis de côté, tu deviens la priorité des photographes pour lesquels nous posons. Ta place est nécessaire, tu deviens le messager de mes émotions. Et les photographes, des chasseurs de sentiments. Capteurs de temps. Ensemble, nous faisons du beau travail.

La photographie me permet de vivre pleinement le moment accordé, à ralentir et à ressentir. Se mettre à nu n’est plus synonyme de négatif, c’est une promesse à la délicatesse, que je m’engage à te donner désormais. Nous sommes seuls, toi et moi. Nus et sans obstacles.

C’est à travers le regard des photographes que j’ai pris conscience de toi et de la façon dont je veux te traiter aujourd’hui. Prendre soin de toi représente un engagement et un investissement à long terme. Je t’ai détesté hier, je t’aimerai demain.

Car toi, c’est moi.

Témoignage de Anaïs

J’ai 12 ans, je m’entraîne 6 à 7h par semaine pour être prête pour les futures compétitions de gymnastique. Au moment de mettre mon justaucorps, et pour la première fois, je me compare aux autres. Pourquoi elles sont plus grandes que moi ?
J’ai 14 ans, je m’entraîne toujours autant. Je mets ma brassière sous mon justaucorps, et pour la seconde fois, je me compare aux autres. Pourquoi elles ont toutes des formes et pas moi ?
J’ai 16 ans, je m’entraîne encore car cette année ont lieu les championnats de France. Je mets mon justaucorps et mon shorty par dessus, et je me compare toujours. Pourquoi sont-elles formées et pas moi ?
J’ai 19 ans et j’en ai marre. Les études, le sport… c’est lourd. Et mon corps, pourquoi je ne l’aime pas ? Pourquoi je n’ai pas une poitrine généreuse ? Pourquoi quand je mets un jean j’ai l’impression de ressembler à une planche ? Pourquoi je me sens mal comme ça ?

J’ai 20 ans, et c’est la première fois que je passe devant l’objectif. Habillée ? Bof, je me sens si banale. Dénudée ?! Vous n’y pensez pas… et pourtant : c’est en me voyant ainsi que je me suis trouvée belle.
J’ai 22 ans, je participe à des workshops en lingerie, fais de nombreux shootings dans différentes villes, avec différents photographes, en gardant ce côté sensuel et doux.
Aujourd’hui, j’ai 23 ans et je me sens belle. Et j’en suis fière.
#nudeisnormal

Témoignage de Amandine

« Célébrer l’anonymat.
Dans un monde d’influenceurs, instagrameurs et autres vendeurs d’images, il est encore des anonymes.
Des anonymes en quête d’invisibilité.
Des individus qui, trop tôt, ont déjà éprouvé l’autre, son regard, son pouvoir et son emprise sur l’être. Des êtres qui ont cessé d’être ; confrontés à l’autre, à la merci de son jugement avant de s’être eux-mêmes ‘‘élucidés’’ comme le dit Simone VEIL.
Des êtres dévastés de l’intérieur.
Je suis, donc j’existe encore, mais je suis morte.
L’autre m’a étouffée, absorbée, annihilée.
Libérée, mais terrifiée, j’essaie d’être par moi-même, à ma façon.
Être ce ‘‘moi’’ qui n’a jamais pu se rencontrer.
Je me découvre, je me dévoile. Je ne peux pas encore me révéler, entièrement ; en quête d’invisibilité pour ne plus affronter cet autre dévastateur, destructeur.
Aujourd’hui j’essaie d’être ce moi libéré. Un visage anonyme.
Je peux être, dans la sécurité de l’anonymat. L’anonymat, le prix de ma survie, la survie du moi. L’anonymat, me préserve et m’emprisonne.
Aujourd’hui je me découvre et j’apprends à me révéler et qui plus est, au contact de l’autre et au travers du regard bienveillant, respectueux et profondément lumineux du talentueux Vincent.
Je m’élucide, m’éveille et me révèle. »

bottom of page